Voici ma bête noire en com’ et comment je la surpasse

Pendant de nombreuses années, j'ai très bien incarné le souvent caricaturé « ce n’est pas ce que tu dis le problème, c’est le ton sur lequel tu le dis »...

2/9/2024

Pendant très longtemps, j’ai cru que j’étais un gros dinosaure rose, alors qu’en fait je ressemblais plutôt au T-rex de Jurassic Park…

😅

Au-delà de la blague, ce mème très connu était alors une illustration parfaite de ce que je vivais quand je m’exprimais : j’avais l’impression de parler tout à fait normalement, alors qu’en fait, je ne renvoyais que de l’agressivité, et que mon interlocuteur ou mon interlocutrice se demandait ce qu’il ou elle avait bien pu dire ou faire pour que je lui réponde sur ce ton.

J’incarnais parfaitement le souvent caricaturé « ce n’est pas ce que tu dis le problème, c’est le ton sur lequel tu le dis ».

Alors j’ai du me rendre à l’évidence : si je voulais être entendue, il fallait que je change ma façon de m’exprimer, y compris lorsque je ressentais du stress, de la frustration ou un sentiment d'injustice.

Mais comment exprimer mes pensées et sentiments sans agressivité, alors même que je ne repérais pas quand je paraissais agressive ?

Déjà en observant mon interlocuteur : si son visage ou son non verbal change, c’est une alerte pour que je fasse attention au ton sur lequel je m’exprime.

J’ai aussi passé en revue les échanges qui avaient dégénéré pour repérer mes « triggers », c’est-à-dire les situations ou les comportements dans lesquels je m’exprimais moins posément.

Une fois repérés, j’ai appris à les gérer. En utilisant le « temps mort » : lorsque je sens que ça monte, je prends un moment pour respirer et me calmer. Et ensuite seulement je réponds. Ou pas, si finalement je considère à froid que cela n’en vaut pas la peine.

Et je prends garde à la dureté de ma voix : quand je deviens trop cinglante, j’essaye de parler plus lentement, ce qui me permet de retrouver un ton plus calme.

La méditation de pleine conscience m’a été très utile pour rester centrée, et pour repérer et vivre mes émotions de manière plus constructive.

Enfin, j’essaye d’appliquer les outils de la communication non violente (CNV), comme l’OSBD, ou encore de parler en « je » plutôt qu’en « tu », et de rester dans l’échange, d’écouter vraiment, plutôt que de vouloir à tout prix imposer mon point de vue.

C’est encore un travail au quotidien : je me surveille en permanence, surtout quand je sens que je m’échauffe au cours d’une discussion. Mais je suis sur la bonne voie. 🤞🏼

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